Episode 2 - Batman Forever Dans la tête de Jazz
Bonjour à toutes et à tous,
Voici mon second billet d’humeur. De quoi vais-je bien pouvoir vous parler aujourd’hui ?
Quel enfant n’a jamais rêvé de devenir un super-héros ?
Petit, je rêvais de devenir Batman. C’était presque une obsession. Pour moi, Batman était le héros par excellence : il n’avait pas de super-pouvoirs, risquait sa vie à chaque instant, et son côté torturé et sombre le distinguait des autres justiciers masqués.
À l’époque, je regardais le dessin animé Batman diffusée sur France 3, j’étais captivé par le Batman de 1966 et je visionnais en boucle les deux premiers films signés Tim Burton.
Nous sommes à l’été 1995. La Warner se prépare à sortir le troisième opus des aventures du chevalier noir. Le réalisateur Joel Schumacher prend la relève de Tim Burton, tandis que Val Kilmer succède à Michael Keaton dans le rôle de Batman.
Batman Forever commence à faire parler de lui. C’est l’événement cinématographique de l’été.
J’en parle tous les jours à mes parents et à mes frères, obsédé par l’idée de le voir au cinéma. À l’époque, YouTube n’existait pas encore, je me contentais donc des rares teasers diffusés à la télévision pour en faire la promotion.
Puis le jour J est enfin arrivé. C’est dans un cinéma Gaumont que nous nous retrouvons pour assister à la séance tant attendue.
L’excitation est à son comble. Je trépigne d’impatience que les bandes-annonces se terminent. Soudain, les lumières s’éteignent et un silence de plomb envahit la salle.
Le logo de la Warner apparaît, la musique d’Elliot Goldenthal démarre, et me voilà happé pendant deux heures dans l’univers de Gotham City.
Les lumières se rallument. La chanson de U2 résonne, marquant la fin du film. Je suis émerveillé, et plus que jamais convaincu que je veux devenir Batman.
Ce moment restera gravé à jamais dans ma mémoire. Encore aujourd’hui, je m’efforce, à ma manière, de faire le bien autour de moi… comme le ferait Batman.