Episode 1 Dans la tête de Jazz
Par où commencer pour un premier billet d’humeur ? De quoi vais-je bien pouvoir vous parler ? Sujet drôle, triste, polémique, culturel ? Ah, mais c’est bien sûr, tout ça à la fois, puisque je vais vous parler de ce qui se passe dans *ma* tête. Et croyez-moi, c’est un joyeux bazar.
Vous êtes déjà allé voir un film, et en sortant de la salle, une chanson vous hante ? Elle vous accroche, vous inspire, vous excite, vous apaise… Et là, c’est le début d’une obsession. Vous voulez l’écouter tous les jours, vous perdre dedans, rêvasser, et complètement lâcher prise.
En avril dernier, je suis allé voir « Nous, les Leroy » de Florent Bernard. Une comédie dramatique sur une séparation. Sujet que, soit dit en passant, je maîtrise sur le bout des doigts… mais on en reparlera une autre fois, promis.
Le film est touchant, drôle, avec une bande-son qui claque. Vous voyez où je veux en venir.
Au détour d’une scène, BOUM ! Je redécouvre « Quand la ville dort » de Niagara. Et là, mes amis, c’est la gifle. Cette chanson de 1987 se marie à merveille avec l’ambiance nostalgique du film. Elle vous plonge dans un univers où la mélancolie urbaine côtoie l’énergie brute des synthés. C’est fascinant de voir comment un morceau peut traverser les époques et s’offrir une nouvelle jeunesse dans un tout autre contexte.
À la sortie du cinéma, mon cerveau était en mode “replay”. Je l’ai écoutée en boucle, jusqu’à chez moi, bercé par les notes. Et là, j’ai réalisé : mais pourquoi j’avais oublié cette chanson ? Pourquoi diable me parle-t-elle désormais ? De bien de nombreuses questions que seul nos émotions peuvent y répondre.
En conclusion, allez voir ce premier film de Florent Bernard. Et qui sait, peut-être que votre cerveau, lui aussi, vous suppliera de réécouter Niagara en boucle.